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jeudi 4 octobre 2012

La guerre des six jours...

La guerre des Six Jours est la guerre qui opposa, du 5 au 10 juin 1967, Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak. Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque préventive » d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Égypte le 23 mai 1967 (les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient cet acte comme un casus belli). Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite ; le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites. Les chars de Tsahal bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla sa superficie : l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

Israël-Palestine, 60 ans de violence


Cette bataille pour une même terre revendiquée par deux peuples se poursuit depuis soixante ans. Retour sur les événements à travers cinq destins : Leila Khaled, réfugiée palestinienne est institutrice quand elle s'engage dans la lutte armée. Elle devient pirate de l'air. Uri Hurvitz est un fils de pionnier israélien. Ce commandant de l'armée participe à toutes les guerres pour défendre le kibboutz. Salah al Tamari, étudiant palestinien, est un des premiers compagnons de route de Yasser Arafat. Yariv Horowitz, réalisateur israélien, a grandi dans l'atmosphère des attentats. Abdel Salam Shehadeh est né dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza. Il y a tout vécu depuis quarante ans, de l'invasion israélienne en 1967 à l'arrivée du Hamas en 2007.

dimanche 30 septembre 2012

Bienvenue sur le site de la campagne « un Carton Rouge pour l’Apartheid Israélien »

Aidez-nous à convaincre l’UEFA de ne pas laisser le soin à Israël d’accueillir les phases finales du championnat d'Europe des moins de 21 ans en juin 2013.

Depuis un an, 42 clubs de football palestiniens de Gaza attendent une réponse du Président de l’UEFA Michel Platini à leur appel visant à ne pas récompenser Israël pour sa politique raciste à leur égard.

( http://cartonrougeapartheidisrael.weebly.com/ )

(  http://www.change.org/fr/pétitions/m-platini-président-de-l-uefa-revenez-sur-votre-décision-d-organiser-l-euro-espoirs-2013-en-israël-3
Lire l'appel des clubs de Palestine  )

S’il vous plaît, SIGNEZ LA PÉTITION et écrivez à Platini à info@UEFA.com en demandant à l’UEFA de dire à Israël qu’il n’accueillera pas l' Euro Espoirs de 2013.

Contactez l’équipe de la campagne à infocartonrouge@gmail.com
Cliquez ici pour plus d’informations.

>>>>>  Carton Rouge pour l'Apartheid Israélien - Accueil <<<<<


Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) : Abrogation de la lettre – circulaire Alliot-​​Marie

En février 2010, la Ministre Alliot-​​Marie, alors Garde des Sceaux, demandait par une lettre - circulaire aux Parquets d’engager des poursuites contre les personnes appelant ou participant à des actions de boycott des produits déclarés israéliens. S’appuyant sur un article de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, elle assimilait ces actions à de la provocation à la discrimination ou à la haine raciale.

Nous demandons l’abrogation de cette circulaire scélérate qui attaque directement la liberté d’expression et vise, en tentant de les criminaliser, à museler des actions citoyennes et non vio­lentes contre l’impunité d’un état, Israël, qui viole en perma­nence le droit, notamment par la colonisation.

Télécharger et faites signer la pétition sur le site de France-Palestine-Solidarité.

>>>>  Boycott Dés­in­ves­tis­sement Sanc­tions (BDS) : Abro­gation de la lettre – cir­cu­laire Alliot-​​Marie - http://​www​.franc...  <<<<


Parrainer un(e) prisonnier(e) politique palestinien(ne)s avec France-Palestine-Solidarité

Environ 4500 prisonniers sont à ce jour détenus dans les prisons israéliennes dont des femmes, des enfants, des personnes âgés et des personnes malades, en toute illégalité au regard du droit international. Ils ont besoin de notre solidarité.
En parrainant un prisonnier, vous vous engagez à lui écrire une fois par mois pour lui apporter votre soutien et le sortir de son isolement

Association France Palestine Solidarité ( cliquez sur le lien )
>>  Parrainer un(e) prisonnier(e) politique palestinien(ne)s - http://​www​.france​-palestine​.org - Association France Palestin...  <<


Khaled Méchaal souhaiterait abandonner la tête du Hamas

Khaled Méchaal, dirigeant politique du Hamas depuis 1996, est lassé des querelles au sein du groupe palestinien et n’est pas can­didat à sa réélection, ont indiqué dimanche des sources politiques et diplomatiques. Depuis cinq mois, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, organise discrètement un scrutin auprès de ses militants dans les territoires palestiniens, les prisons israéliennes et les pays étrangers. Méchaal, qui vit en exil depuis seize ans, a déclaré au cours d’une réunion des principaux respon­sables du groupe au Caire, la semaine dernière, que sa décision de ne pas être candidat à cette élection était définitive, a indiqué une source proche du Hamas.

"Il leur a dit de choisir un nouveau dirigeant", a expliqué cette source. Ni Méchaal, ni aucun autre dirigeant du Hamas n’ont fait de déclaration publique sur le prochain dirigeant ou sur la réunion du Caire. Khaled Méchaal avait suscité la colère des dirigeants de la bande de Gaza en se mettant d’accord l’an dernier avec le Fatah, dont est issu le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en vue d’une réunion future des territoires palestiniens sous un gouvernement unique potentiellement dirigé par le Fatah.

"L’impatience de Méchaal n’a cessé de croître récemment, certains responsables de la bande de Gaza ayant cherché à freiner des déci­sions qu’il avait prises au nom du groupe", a indiqué une source diplomatique dans la région.

Selon la même source, Méchaal est bien mieux informé sur la géo­politique mondiale et plus pragmatique que les dirigeants du Hamas qui ne quittent jamais la bande de Gaza.

Une autre source qui a suivi la réunion du Caire a indiqué qu’Ismaïl Haniyeh -le chef du groupe à Gaza-​​ et Moussa Abou Marzouk, qui en a déjà été le dirigeant au début des années 1990, étaient les principaux favoris pour remplacer Méchaal.

Tous deux sont favorables à des relations plus étroites avec les pays arabes et avec l’Europe mais ils restent attachés à la position actuelle du Hamas, qui refuse de céder aux demandes occidentales de reconnaître à Israël le droit d’exister.


dimanche 23 septembre 2012

Lexique : les principaux noms et termes du conflit israélo-palestinien

Fatah
Acronyme inversé de l'Organisation de libération nationale de la Palestine (signifiant "conquête" en arabe). Fondée au Koweït par Yasser Arafat en 1959. Le Fatah se lance dans la lutte armée contre Israël le 31 décembre 1964. Le mouvement, majoritaire au sein de l'OLP dès 1968, évolue vers la solution des deux Etats, et défend la création d'une Palestine à côté d'Israël, créée dans les territoires occupés en 1967 (Gaza et la Cisjordanie). Il approuve les accords de "reconnaissance mutuelle" signés en 1993 à Oslo. A partir de 1996, il incarne l'Autorité palestinienne – dont Yasser Arafat devient le président. Fragilisé par la mort de ce dernier en 2004, le Fatah peine à se réformer. L'enlisement du processus de paix le pénalise. Il est défié par le Mouvement de la résistance islamique (Hamas).

Au cours de la deuxième Intifada en 2000, le Fatah s'est doté d'une milice, les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa (en référence à la mosquée de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam), qui a rivalisé avec celle du Hamas, y compris dans l'organisation d'opérations terroristes, mais des groupuscules ont progressivement échappé à son contrôle.

Hamas

Acronyme de Mouvement de la résistance islamique (signifiant "zèle religieux"). Créé à Gaza en 1987, lors de la première Intifada, par des membres de la branche palestinienne des Frères musulmans, dont le cheikh Ahmed Yassine (son leader jusqu'à sa mort le 22 mars 2004). Le Hamas a rejeté les accords d'Oslo, tandis que sa branche armée, les Brigades Ezzedine Al-Qassam (du nom d'un cheikh d'origine syrienne, membre des Frères musulmans, à l'origine d'une révolte contre les Britanniques et tué les armes à la main en 1935), a multiplié les attentats-suicides en Israël. L'enlisement du processus de paix et la crise économique ont renforcé son influence : le Hamas a remporté les élections législatives de janvier 2006, avant de prendre militairement le contrôle de Gaza en juin 2007.

Kadima

"En avant" en hébreu. Mouvement de centre droit israélien créé par Ariel Sharon en novembre 2005, après son départ du Likoud, opposé au retrait de la bande de Gaza. Kadima, qui prône dans sa plateforme l'instauration (dans un futur et des frontières indéterminés) d'un Etat palestinien, a été rejoint par des membres du Parti travailliste, dont Shimon Pérès. Privé de son fondateur (Sharon est victime d'un accident cérébral le 4 janvier 2006), le parti remporte, sous la houlette du premier ministre par intérim Ehoud Olmert, les élections législatives du 28 mars 2006 (21,8 % des voix, soit 28 sièges sur 120 à la Knesset, le Parlement israélien). Ehoud Olmert prend officiellement la tête d'un gouvernement de coalition en avril 2006.

"Ligne verte"

Ligne de cessez-le-feu arrêtée après les accords d'armistice israélo-arabes de 1949 et qui marquait la séparation entre Israël et la Cisjordanie avant la guerre de 1967 (guerre des Six-Jours pour Israël). Ce territoire alors sous contrôle jordanien est conquis par les Israéliens qui annexent plus tard la partie orientale de Jérusalem-Est.

Likoud

"Coalition" en hébreu, parti de la droite nationaliste israélienne. Formé en 1973 par Menahem Begin, fondateur du Hérout (droite nationaliste), allié au Parti libéral à partir de 1965. Il met fin au règne travailliste à la tête des institutions israéliennes en 1977. Il est aujourd'hui dirigé par Benyamin Nétanyahou, ancien premier ministre (1996-1999) qui a succédé à Ariel Sharon.

Clôture/mur

Système défensif construit par Israël en Cisjordanie à partir de 2002 pour faire échec aux infiltrations de Palestiniens. Cette "clôture de sécurité" pour Israël, "mur raciste de séparation" pour les Palestiniens, dont le tracé englobe la majeure partie des colonies israéliennes, annexe également 10 % des terres palestiniennes. Il consiste en une succession de murs, de tranchées et de portiques électroniques. Lorsqu'elle sera achevée, cette "clôture" mesurera plus de 700 km.

Parti travailliste

Héritier du Mapaï fondé en 1930 par David Ben Gourion, il a monopolisé le pouvoir entre 1948 (date de la création d'Israël) et 1977. Depuis 2001 et la défaite d'Ehoud Barak, dernier premier ministre travailliste en date, cinq hommes se sont succédé à sa tête : Benyamin Ben Eliezer (2001-2002), Amram Mitzna (2002-2003), Shimon Pérès (2003-2005), Amir Péretz (2005-2007) et Ehoud Barak, ancien premier ministre (1999-2001) qui a repris les rênes du parti le 12 juin 2007. Le nombre de députés travaillistes à la Knesset n'a cessé de baisser (19 aujourd'hui, contre 44 il y a quinze ans).

Mossad

Acronyme d'Institut israélien pour le renseignement et les missions spéciales, officiellement créé en 1951. Son histoire se confond à l'origine avec celle d'Isser Jarel, un fidèle de Ben Gourion, qui fonde d'abord le Shin Beth, chargé de la sécurité intérieure, avant de prendre la tête du Mossad. Il forgera la réputation du service extérieur de renseignement israélien avec des opérations comme l'enlèvement du nazi Adolf Eichmann en 1961.

Shin Beth (ou Shabak)

Service de sécurité intérieur israélien, créé en 1948, l'un des trois services de sécurité avec les renseignements militaires et le Mossad, il est chargé des territoires palestiniens. Son chef actuel est Youval Diskin.

Colonisation

Les autorités israéliennes ont lancé après la guerre de 1967 une politique de colonisation à caractère initialement défensif sur le modèle du Yichouv (foyer juif qui a précédé la création d'Israël). La nature de cette colonisation s'est modifiée avec la création à la même période du Bloc de la foi (Goush Emounim), fer de lance d'une colonisation national-religieuse. Avec le soutien de tous les gouvernements israéliens, cette colonisation n'a cessé de progresser, sauf à Gaza, évacué en 2005. Plus de 450 000 colons (dont plus de 200 000 dans la partie orientale de Jérusalem) vivent aujourd'hui en Cisjordanie répartis sur plus de 120 points de colonisation officiels.

Tsahal 

Acronyme de "Armée de défense d'Israël" en hébreu. Elle est formée officiellement le 28 mai 1948, douze jours après la création de l'Etat. La colonne vertébrale de cette armée est constituée par la Haganah et par ses troupes de choc, le Palmach, ainsi que de groupes armés dissidents, l'Irgoun et le Lehi. Tsahal, qui repose depuis son origine sur la conscription, comprend tous les corps d'armée traditionnels, terre, air, mer ainsi que le renseignement.

samedi 22 septembre 2012

En septembre, la Palestine revient à l’ONU

En septembre, la Palestine revient à l’ONU
C'est un constat d'échec, mais la direction reste la même. Tirant un trait sur son rêve d'obtenir une pleine reconnaissance de leur Etat avant la conclusion d'un accord de paix avec Israël par le Conseil de sécurité des Nations unies (une manœuvre hasardeuse tentée sans succès en septembre 2011 et à laquelle l'administration américaine était opposée), la direction palestinienne revient à la charge avec l'intention présentée par le chef des négociateurs, Saeb Erekat, d'obtenir un statut d'Etat observateur permanent de la part de l'Assemblée générale onusienne où elle bénéficie déjà d'une majorité et où nul veto n'est à craindre.

Voici ce que dit l'ONU de ce statut dont bénéfice actuellement le Vatican :

"Les États non membres de l’ONU mais membres d’une ou de plusieurs institutions spécialisées peuvent demander le statut d’"observateur permanent". Ce statut relève de l’usage, car aucune disposition de la charte des Nations unies n’en fait état. Cet usage remonte à 1946, où le secrétaire général a accepté que le gouvernement suisse devienne observateur permanent auprès de l’organisation des Nations unies. Par la suite, certains États qui étaient représentés par des observateurs sont devenus membres ultérieurement : cela a été le cas de l’Autriche, de la Finlande, de l’Italie et du Japon. La Suisse est entrée à l’ONU le 10 septembre 2002. Les observateurs permanents ont le droit d’assister à la plupart des réunions et d’en consulter la documentation. De nombreux organismes régionaux et internationaux ont également le statut d’observateurs dans les travaux et les réunions annuelles de l’Assemblée générale."

Que peut espérer la direction palestinienne d'une intiative qui est présentée par Israël comme la preuve que les Palestiniens ne sont pas intéressés par des discussions de paix (les Palestiniens expliquant de leur côté que ces discussions, où ils sont en position de faiblesse, n'ont jamais rien donné)? Une victoire symbolique mais surtout la capacité de saisir des institutions internationales susceptibles d'embarrasser Israël comme le notait dès 2011 un rapport de l'International Crisis Group:

“Perhaps the most significant outcome of upgrading Palestine to a non-member state observer is that Palestine would have the opportunity, perhaps even the right, to accede to several human rights treaties and use their provisions to repeatedly embarrass Israel”.133 Should it be admitted to the relevant bodies, for example, Palestine theoretically could raise complaints against Israel for labour abuses against Palestinians in the International Labour Organisation or for violating the International Covenant on Civil and Political Rights. It could seek to join the Fourth Geneva Convention, designed to protect civilians in wartime; Switzerland, as depositary of that convention, would find it hard to deny membership once the Assembly decided Palestine is a state. The venues for activism most often cited by Palestinians are judicial: the International court of justice  and, above all, the International criminal court."

Que dit cette nouvelle initiative? Que le cadre général du processus de paix lancé en 1993 est mort et enterré, que les relations israélo-palestiniennes relèvent désormais exclusivement de la guérilla diplomatique, bref que tout va raisonnablement pour le plus mal.

http://israelpalestine.blog.lemonde.fr/2012/09/21/en-septembre-la-palestine-revient-a-lonu